« Vous êtes-vous déjà demandé combien de fois dans votre vie vous aviez réellement dit merci ? Un vrai merci. L’expression de votre gratitude, de votre reconnaissance, de votre dette. À qui ?
On croit toujours qu’on a le temps de dire les choses, et puis soudain c’est trop tard. »
Michèle Seld, alias Michka, personnage principal de cette œuvre, était parolière de métier. Mais à présent, ses mots se bousculent, se mélangent et lui échappent. Autour d’elle, avec elle, se nouent des relations invisibles et indicibles. Le récit est ponctué de moments légers, avec une forme d’humour par l’absurde, et d’échanges musicaux.
Fidèle aux intentions du roman, cette adaptation libre se déploie en troublant la perception de ce que l’on voit. Le chant et la musique occupent un rôle essentiel en contrepoint de la parole qui se perd et du silence qui s’installe.
Des thématiques que chacun vit intensément, de près ou de loin, à un moment ou à un autre.